L'épidémie d'impolitesse : la véritable force face à la grossièreté inutile

Une avocate de Washington DC a récemment observé un phénomène social préoccupant : la montée en flèche de l'incivilité et de la grossièreté dans les interactions quotidiennes. Selon Donniece Gooden, cette tendance se manifeste dans les espaces numériques, les forums publics, les arènes politiques et même les échanges ordinaires, où l'on assiste à une confusion dangereuse entre l'agressivité et la force authentique.

L'expérience personnelle de l'avocate dans un café local illustre parfaitement ce problème. Elle a été témoin d'un incident où une cliente cherchant à adapter sa commande pour des raisons d'allergies alimentaires s'est fait agresser verbalement par le personnel de l'établissement. La situation a dégénéré au point où un employé a sauté par-dessus le comptoir, forçant la cliente et l'avocate à quitter les lieux. Cet épisode souligne comment des comportements grossiers peuvent rapidement escalader en situations conflictuelles inutiles.

Gooden, qui exerce comme avocate et litigante, insiste sur la distinction cruciale entre la véritable force et la simple grossièreté. La force authentique, selon elle, naît du respect de soi, de la conviction et du courage, se manifestant par une assertivité calme et respectueuse. En revanche, la grossièreté inutile fonctionne souvent comme un bouclier préventif pour ceux qui craignent l'engagement honnête ou qui doutent d'eux-mêmes. Ceux qui possèdent une force intérieure réelle n'ont pas besoin de rabaisser les autres pour affirmer leur valeur.

L'avocate reconnaît que certains pourraient percevoir son analyse comme élitiste, mais elle précise que son point de vue est ancré dans la réalité et les principes plutôt que dans le privilège. Née à Gary, dans l'Indiana, et élevée à Norfolk, en Virginie, elle a été témoin de nombreuses situations difficiles qui ont forgé ses standards comportementaux. Elle souligne que la technologie et les médias sociaux semblent avoir considérablement affecté la manière dont les personnes interagissent fondamentalement, contribuant à cette dégradation des relations humaines.

Face à cette épidémie d'incivilité, Gooden propose une solution : devenir une contre-force constante en maintenant sa classe personnelle. La classe, explique-t-elle, n'est pas liée à la richesse ou au statut social, mais relève plutôt de la grâce, de l'intégrité et du contrôle de soi. Il s'agit de choisir la retenue face au chaos, la réflexion face à l'impulsivité, et le respect face à la vengeance. Lorsqu'on est confronté à une personne dépourvue de classe, s'engager à son niveau ne fait que valider son comportement. Maintenir ses standards personnels représente l'acte de contrôle le plus puissant.

L'avocate conclut en conseillant de laisser les imbéciles rester des imbéciles sans jamais s'abaisser à leur niveau de dépravation. Bien que nous ayons tous des jours difficiles, il est essentiel de préserver sa dignité et son respect de soi dans les interactions sociales. Pour plus d'informations sur les perspectives de Donniece Gooden, visitez son site web professionnel.