La Fondation Crosetto appelle à la transparence scientifique face aux défaillances techniques du système de déclenchement du CERN

La Fondation Crosetto pour la réduction des décès par cancer a lancé un appel urgent à la transparence scientifique et à la responsabilité publique lors de la conférence IEEE-NSS-MIC-RTSD 2025 à Yokohama. Des preuves techniques présentées devant plus de 1 500 scientifiques ont révélé que le système de déclenchement de niveau 1 basé sur FPGA du CERN, contenant 20 000 milliards de transistors et récemment construit pour la sélection des données au Grand collisionneur de hadrons à haute luminosité (HL-LHC) de 2026 à 2036, est fondamentalement incapable d'effectuer le nombre requis d'opérations sur les données arrivant toutes les 25 nanosecondes pour filtrer 8 milliards d'événements par seconde sans perte de données.

Malgré plusieurs présentations de représentants des collaborations CMS et ATLAS du CERN, aucun intervenant n'a pu préciser combien d'opérations de base le système FPGA peut réellement exécuter par ensemble de données, ni fournir de preuve technique démontrant que le système peut effectuer efficacement les algorithmes de déclenchement de niveau 2 requis au HL-LHC au niveau 1. Certains chercheurs ont affirmé que le système pouvait le faire, mais sans soutenir ces affirmations par des calculs vérifiables et reproductibles ou des preuves de simulation.

Cette situation a des conséquences financières considérables. Plus de 4 milliards de dollars américains ont déjà été gaspillés, et plus de 12 milliards supplémentaires devraient être perdus au cours de la prochaine décennie sur un système qui ne répond pas aux exigences du HL-LHC. La documentation technique détaillant ces problèmes est accessible à plus de 800 millions de lecteurs potentiels grâce à plus de 5 000 articles et communications publiés en ligne.

La Fondation Crosetto appelle maintenant le Parlement européen, les agences nationales de financement scientifique et les organisations médiatiques mondiales à geler le financement supplémentaire du système de déclenchement FPGA de niveau 1 du CERN jusqu'à ce que ces questions scientifiques soient résolues. Du 3 au 5 novembre 2025, plus de 1 200 exemplaires d'un document technique de deux pages ont été distribués aux participants de la conférence présentant les preuves scientifiques, posant la question centrale de l'efficacité du système CMS-FPGA face aux exigences du HL-LHC.

Une demande formelle a été soumise aux organisateurs de la conférence pour convoquer un atelier technique transparent visant à comparer le nombre d'opérations par ensemble de données réalisables par le système FPGA du CERN par rapport au système 3D-Flow, ainsi que le coût par canal électronique de chaque architecture. Les scientifiques soutenant l'approche FPGA actuelle sont invités à défendre leurs affirmations dans un dialogue ouvert et une comparaison basée sur la simulation.

En contraste, l'architecture 3D-Flow, reconnue comme une percée en 1993, a démontré qu'elle peut effectuer 2 400 opérations par ensemble de données à environ 13 dollars par canal, ou 9 600 opérations par ensemble de données à environ 54 dollars par canal, implémentée sur une carte ATCA. Les détails techniques complets sont disponibles dans la documentation publique. Le système 3D-Flow reste incontesté en termes de rapport coût-efficacité et de performances pour le déclenchement en temps réel de niveau 1.

Ce n'est pas la première fois que le CERN fait face à des critiques concernant l'utilisation des fonds publics. L'organisation a précédemment connu des échecs largement critiqués, notamment le projet AXIAL-PET en 2010, l'affirmation en 2011 que les neutrinos voyageaient plus vite que la lumière, et le manteau d'imagerie corporelle complet WPET pesant plus de 350 kg en 2018. Cependant, le problème actuel du déclenchement FPGA de niveau 1 est significativement plus important, à la fois scientifiquement et économiquement, avec des implications potentielles pour l'avancement de la physique des particules et l'utilisation efficace des fonds de recherche publics.